Le Domaine de Max GALBOIS (par Alexandra BREL)

Jeudi 28 février 2010, le rendez vous est fixé à 9 h 30 dans les hauts de Saint-Leu. Pour se rendre sur le domaine de Max GALBOIS depuis la route des Tamarins, il faut prendre la sortie des Colimaçons puis faire quelques kilomètres pour rejoindre l’altitude de 400 m.
Nous sommes accueillis par un alignement de « palmiers colonne » (Roystonea oleracea)

D’autres palmiers colonne plantés en double rangée nous convient à prendre le café, amélioré de viennoiseries, plus bas dans le jardin, à l’ombre d’un Terminalia mantaly (arbre originaire des plateaux malgaches aux branches à port horizontal de la famille du benjoin, Combretaceae) et d’un tamarin d’Inde (Tamarindus indica), dont les gousses à moelle comestible apparaissent après une floraison en grappes.

En cheminant, nous découvrons à gauche un local technique et à droite une rocaille plantée, puis un Dypsis mananjarensis (reconnaissable par des tâches blanches sur la base des pétioles) ; un peu plus loin, après avoir dépassé un « petit badamier » en fleur (Combretum constrictum, à fruits comestibles), quelques « petits flamboyants » (Caesalpinia pulcherrima) nous accompagnent jusqu’à une serre de production.

Petit à petit, le jardin de Max se livre à nous et ce dernier nous explique qu’il a réalisé ses semis de palmiers dés l’année 2000, avant même d’acquérir le terrain. Aussi tous les sujets installés ici sont issus de ses propres semailles.
Nous longeons ensuite un alignement de Bismarckia nobilis et nous nous laissons séduire quelques instants par un un « bois de senteur » en fleur (Ruizia cordata, pied mâle replanté à partir de graines au conservatoire de Brest - plante dioïque hétérophylle), un « bois d’éponge » (Gastonia cutispongia), certainement un Ensete ventricosum ou Musa arnoldiana (bananier d'Abyssinie) et une « Boraginacée des Caraïbes » (Cordia sebestana ).

Nous continuons notre balade au milieu de Dypsis lastelliana (avec son joli col marron, très distingué !), et de Phoenix sylvestris, le dattier indien qui pourrait être à l’origine du dattier cultivé.
En atteignant presque le bas de la propriété nous sommes entourés par un Cassia javanica (en fleurs), un Bixa orellana (le roucou d’Amazonie à fruits rouges, qui donnent un très puissant colorant utilisé en industrie, mais aussi par les Amérindiens pour se protéger des insectes et du soleil), et des Cocos nucifera.

Installés à l’ombre, prés de la ravine, nous profitons d’un pique-nique bien convivial épiés par quelques papangues (Circus maillardi), z'oiseau blanc (Zosterops borbonicus) et parapentistes (Homo sapiens x Icarus). Un grand merci à toi Max de nous avoir laissés entrer dans ton jardin dédié au plaisir de recevoir et de partager…