Carte Postale de Thaïlande (Par Jean-Marc BURGLIN)

Destination "proche" de la Réunion depuis l'ouverture de la ligne aérienne Gillot-Bangkok par Air Madagascar/Air Austral, la Thaïlande, à l’atmosphère asiatique si attachante, n’est qu’à une petite nuit de vol. Le pays s'étire sur près de 2000 kilomètres au nord de la Malaisie entre Cambodge, Laos et Birmanie.

Les lieux remarquables de la capitale et les sites historiques un peu au nord, ainsi que le fameux Triangle d'Or avec le fleuve Mékong, valent déjà à eux seuls le voyage.
S'ajoute encore la découverte d'un camp d'éléphants dans le décor forestier sauvage le long de la frontière birmane... On y rencontre Elephas maximus, l'espèce asiatique très rare dans la nature, et même menacée aujourd’hui en tant qu'animal de somme en raison, d’une part, de la mécanisation et, d’autre part, de l’arrêt de l’exploitation des derniers vestiges de forêts de teck.

Les Palmiers sont bien présents dans les parcs, près des temples, des hôtels ou des maisons, au zoo de la capitale, mais surtout dans le paysage de rizières des grandes plaines de culture. Palmiers de très grande taille, très communs, palmes en éventail se détachant dans le paysage et fruits volumineux comme des petites noix de coco, leur détermination est aisée : il s’agit de Borassus flabellifer, le rônier, rondier, lontar, borasse, palmyra ou palmier à sucre. Ces noms multiples, en rapport avec les 801 usages cités dans un poème tamoul, reflètent son importance dans sa zone asiatique d'origine.

Je consacre les temps libres, prévus durant le circuit pour se reposer ou faire des achats, à visiter le zoo de la capitale, le marché aux fleurs et la maison typique en teck de Jim THOMPSON. Les nombreux palmiers rouge à lèvres Cyrtostachys renda, plantés quant à eux pour leur intérêt décoratif, paraissent plus rouge vif, ici en Thaïlande dans leur milieu d'origine !